Une personne
en consultation vous dit :
"Je
suis triste et je ne veux plus être triste"
"J'ai
une peur-panique et je ne veux plus sentir la peur-panique"
"Je
suis jaloux et je ne veux plus me sentir jaloux"
"Je me
sens coupable et je ne veux plus me sentir coupable"
Comment s'y prendre pour l'accompagner à transformer
son expérience par le coaching PNL?
Je vous
invite à faire un petit exercice... Partant?
Je vous invite à vous souvenir ... que se passe-t-il en vous lorsque vous humez une rose toute fraîche?
Avez-vous
fermez les yeux ? Avez-vu vu la rose? Vous êtes-vous dis quelque chose du genre
: "que c'est agréable"? Avez-vous ressenti une sensation agréable de
confort ?
L'ordre des
étapes était différent?
Les
modalités de la représentation suivent
le même processus que lorsqu'une personne se sent triste, coupable, jalouse, ou
qui a une peur-panique!
Oui! 99 %
des personnes abattues présentent le même processus : elles se construisent des images visuelles
(remémorées ou construites), et /ou se parlent intérieurement (sons et mots
fabriqués, sons et mots évoqués en souvenir, ou encore au dialogue interne)
puis deviennent conscient d'une sensation kinesthésique de confort ou
d'inconfort; c'est seulement à ce moment qu'il nomme le vécu en terme de
sentiments.
La seule chose dont les personnes
sont conscientes sont leur sentiment. Elles ne se souviennent pas en principe
des représentations à l'origine du sentiment,
dont elles oublient tout.
Comment
déceler les caractéristiques de la représentation à l'origine d’un sentiment
?
La question
à poser est toujours la même : "A quelle expérience correspond le
sentiment dont tu souhaites te défaire?
A quoi cela
sert-il ?
Avec la PNL
on part du présupposé que ce sont les caractéristiques de la représentation qui
déterminent l'effet qu'ont les pensées sur Soi. Un coach PNL a plusieurs options pour
intervenir sur les caractéristiques de la représentation .Il s'agit de faire passer la personne d'un système de
représentation à un autre.
Un exemple?
Voilà une
situation ou une personne en consultation me dit :
"Lorsque je marche sur un chemin
étroit en montagne, j'ai peur du vide. Je regarde, je vois le vide, je me dis "et si je tombais", et je
ressens la peur qui me tétanise, je ne traverse pas ou alors à quatre pattes".
Je lui
propose alors de se voir marcher le long d'un chemin étroit de montagne en
fredonnant sa chanson française préférée
et d'expérimenter. Les sensations de peur panique ne s'installent pas.
L'esprit ne
peut se focaliser que sur une seule chose à la fois!
Essayer par
vous-même ! Vous voulez faire un test?
Alors songez
à un moment ou vous êtes senti particulièrement bien. Plongez dans ce moment.
Que voyez-vous? Qu'entendez-vous avec vos oreilles? Qu'éprouvez-vous dans votre
corps? Je vous invite à agrandir les images, amplifier les couleurs, les rendre
encore plus lumineuses, rendez les sons très clair, intensifiez la sensation
agréable. Trouvez le sens dans lequel tourne la sensation et amplifier le
mouvement, accélérez le. Observer les sensations et les sentiments que ce
passent-ils? Elles sont plus intenses? Maintenant associez cette sensation à
votre avenir, en vous projetant dans le futur avec cette sensation. Que se
passe-t-il?
Vous êtes
plus optimiste à propos de votre futur?
Moi aussi. La
représentation intérieure précède l'effet ressenti de l'expérience!
Caroline Wieland
Octobre 2013
Octobre 2013