4 octobre 2013

Transformer son vécu lors d'une perte, de sentiment de culpabilité, de peur-panique ou de tristesse


Une personne en consultation vous dit :

"Je suis triste et je ne veux plus être triste"
"J'ai une peur-panique et je ne veux plus sentir la peur-panique"
"Je suis jaloux et je ne veux plus me sentir jaloux"
"Je me sens coupable et je ne veux plus me sentir coupable"
Comment  s'y prendre pour l'accompagner à transformer son expérience par le coaching PNL?

Je vous invite à faire un petit exercice... Partant?

Je vous invite à vous souvenir ... que se passe-t-il en vous lorsque vous humez une rose toute fraîche?

Avez-vous fermez les yeux ? Avez-vu vu la rose? Vous êtes-vous dis quelque chose du genre : "que c'est agréable"? Avez-vous ressenti une sensation agréable de confort ?
L'ordre des étapes était différent?
Les modalités de la  représentation suivent le même processus que lorsqu'une personne se sent triste, coupable, jalouse, ou qui a une peur-panique!
Oui! 99 % des personnes abattues présentent le même processus : elles  se construisent des images visuelles (remémorées ou construites), et /ou se parlent intérieurement (sons et mots fabriqués, sons et mots évoqués en souvenir, ou encore au dialogue interne) puis deviennent conscient d'une sensation kinesthésique de confort ou d'inconfort; c'est seulement à ce moment qu'il nomme le vécu en terme de sentiments.

La seule chose dont les personnes sont conscientes sont leur sentiment. Elles ne se souviennent pas en principe des représentations à l'origine du sentiment,  dont elles oublient tout.

Comment déceler les caractéristiques de la représentation à l'origine d’un sentiment ? 
La question à poser est toujours la même : "A quelle expérience correspond le sentiment dont tu souhaites te défaire?

A quoi cela sert-il ?
Avec la PNL on part du présupposé que ce sont les caractéristiques de la représentation qui déterminent l'effet qu'ont les pensées sur Soi.   Un coach PNL a plusieurs options pour intervenir sur les caractéristiques de la représentation .Il s'agit  de faire passer la personne d'un système de représentation à un autre.

Un exemple?
Voilà une situation ou une personne en consultation me dit :
"Lorsque je marche sur un chemin étroit en montagne, j'ai peur du vide. Je regarde, je vois le vide,  je me dis "et si je tombais", et je ressens la peur qui me tétanise, je ne traverse pas ou alors  à quatre pattes".
Je lui propose alors de se voir marcher le long d'un chemin étroit de montagne en fredonnant  sa chanson française préférée et d'expérimenter. Les sensations de peur panique ne s'installent pas.

L'esprit ne peut se focaliser que sur une seule chose à la fois!

Essayer par vous-même ! Vous voulez faire un test?

Alors songez à un moment ou vous êtes senti particulièrement bien. Plongez dans ce moment. Que voyez-vous? Qu'entendez-vous avec vos oreilles? Qu'éprouvez-vous dans votre corps? Je vous invite à agrandir les images, amplifier les couleurs, les rendre encore plus lumineuses, rendez les sons très clair, intensifiez la sensation agréable. Trouvez le sens dans lequel tourne la sensation et amplifier le mouvement, accélérez le. Observer les sensations et les sentiments que ce passent-ils? Elles sont plus intenses? Maintenant associez cette sensation à votre avenir, en vous projetant dans le futur avec cette sensation. Que se passe-t-il?
Vous êtes plus optimiste à propos de votre futur?

Moi aussi. La représentation intérieure précède l'effet ressenti de l'expérience!

Caroline Wieland
Octobre 2013