30 août 2019

Article Un antitode contre la rumination mentale

Qui n'est pas rentré du travail en ressassant les événements de la journée avec toutes sortes de conséquences négatives sur la qualité de ses relations, de son sommeil, de ses décisions ?

Selon des études, un adulte sur deux peut être considéré comme un "over-thinkers" (un mot anglais à défaut de trouver le nom commun adéquat pour quelqu'un qui ressasse). Dans le langage courant, on parle de ceux qui se prennent la tête, se font des films, se font de la bile, se font du mauvais sang.

Quelle est donc cette rumination mentale?

Au départ des pensées négatives se focalisent autour d’un événement qui vient d'avoir lieu. Puis les pensées glissent vers des situations similaires du passé, nourrissant toutes sortes de doutes, charriant toutes sorte de croyances négatives et une anticipation négative que le pire est déjà une réalité. Cela crée un sentiment négatif à tous les niveaux.

Ruminer ce n'est pas réfléchir!

Réfléchir c'est être capable de différencier, nommer, associer, déduire à partir de faits. Alors que ruminer empêche de distinguer ce qui fait du sens. C’est même le contraire du discernement. Justement celui qui rumine essaye de penser mais n'y arrive pas!

Quels antidotes contre la rumination mentale ?

Appuyer sur le bouton stop!

Respiration consciente et visualisation positives permettent tant d'apaiser le corps que l'esprit et de reprendre le dessus. La respiration consciente détend les crispations physiques. L'attention sur la respiration permet de détourner l'esprit des pensées négatives obsessives. Un sentiment positif permet de s'envisager dans un futur positif , acceptant que le bon pour soi puisse se produire.

Submergé mais pas sans ressource, avec la pratique de quelques exercices de respiration consciente et de visualisation toute sorte de capacités émergent. Être accompagné dans ce processus est le meilleur moyen de l'ancrer, surtout dans des périodes de changement.

Devenir observateur


Une fois le corps relaxé et apaisé, le mental peut devenir à la fois spectateur, metteur en scène et acteur de sa vie: repérer "qui parle quand je ressasse"! Observer "d'où viennent ces pensées"! Observer "qui suis-je quand je rumine"! Observer "qui serais-je sans ce flot de pensées", apaisent tout en s'accueillant.

Surmonter la peur des conséquences

L’exploration des conséquences permet de découvrir peut-être que les appréhensions ne résistent pas à un examen approfondi. Ce qui semble problématique à court terme peut même se révéler une opportunité!

Maitrise de soi
Au fond une personne qui rumine est en attente de révéler toutes sortes de capacités comme la maitrise de soi, la compréhension, la confiance. Parfois juste quelques pratiques de sophrologie ou d'autohypnose suffisent pour prévenir une dégradation de l'état de santé.

Mais si ces pensées produisent une anxiété incessante, voir se dégrade en angoisse, ou en inhibition sociale ou en troubles du comportement et du sommeil, dans ce cas n’attendez pas, consultez! La rumination mentale peut être le symptôme d'un trouble anxieux.

La sophrologie à des fins thérapeutiques et l'hypnothérapie sont des moyens parfaitement adaptés pour apaiser la rumination mentale. Elles complètent très bien une prise en charge par un médecin ou un psychologue pour adresser les causes profondes de la souffrance au-delà de leurs simples manifestations.

La rumination relève d’un mécanisme dont la fonction est de faire écran à un conflit inconscient plus douloureux. Elle fait écho à un jugement, un interdit, un désir inconscient. La sophrologie à des fins thérapeutiques ou l'hypnothérapie permettent alors, au terme d’un travail de fond, de mettre à jour ces messages douloureux et d’en atténuer les effets.

Caroline Wieland

Sophrologue, hypnothérapeute, coach PNL spécialiste en gestion des ressources humaines, agrée ASCA, fondation Suisse pour les médecines complémentaires pour la pratique de la sophrologie et de l'hypnose à des fin thérapeutiques. Prestations remboursées par certaines assurances complémentaires. RCC C511963. Pour information www.actualise.ch

12 août 2019

Article Comment vaincre la procrastination grâce à la sophrologie

Si vous avez cette fâcheuse tendance à remettre à demain certaines tâches dont vous pourriez vous débarrasser dès aujourd'hui, la pratique de la sophrologie est peut-être votre alliée pour vous révéler des solutions naturelles. D'autant que quelques minutes suffisent pour ressentir les bienfaits sur votre motivation et votre concentration . 

La procrastination de quoi s’agit-il ?

La procrastination c’est vouloir remettre au lendemain, voire à ignorer, une tâche importante mais perçue comme désagréable, en faveur d’une tâche plus agréable ou facile à faire. Le procrastinateur a de la peine à se mettre au travail notamment lorsque la tâche ne lui donne pas une satisfaction immédiate. Cela ne signifie pas qu'il est paresseux, au contraire! Souvent les personnes qui procrastinent ressentent l’envie frénétique de réaliser d’autres tâches au lieu de régler la tâche qui leur pose un problème. La procrastination peut entrainer une baisse de productivité et voir un dépassement de délai qui peut avoir des conséquences négatives.

Que se passe-t-il dans le cerveau du procrastinateur?

Lorsque une tache à faire est perçue comme une menace voici ce qui se passe dans le cerveau: la région du cerveau qui régule la mémoire, l’instinct et les émotions - le cerveau limbique - fonctionne par association. Il ne fait pas de différence entre l'imaginaire et le réel. Il a le choix entre fuir ou combattre ou se figer pour protéger notre organisme devant un danger perçu. En général, Il préfère fuir pour éviter le danger! En parallèle, la partie logique du cerveau - le cortex pré frontal - continue à analyser la tâche qui pose problème et évalue les récompenses à l'accomplir.

Le cerveau limbique travaille d'instinct et plus rapidement lorsqu'il perçoit une menace. Il produit des hormones qui coupe l'accès au cerveau rationnel pour des questions de survie et préparer l'organisme à réagir rapidement. C'est pourquoi nous remettons à plus tard une tache perçue comme une menace jusqu'à que la raison finisse par prendre le dessus!

Remettre à plus tard pour se soulager du stress est une stratégie de survie à court terme. Sur le long terme cela engendre finalement davantage d’angoisse et de remords. La procrastination fait partie des troubles anxieux.

Comment la sophrologie amène à se libérer de la procrastination ?

Pour remédier à ce fonctionnement cérébral, il faut se pencher sur le fonctionnement du cerveau lui-même et le concept de neuroplasticité. La neuroplasticité c’est la capacité qu’a notre cerveau à se modifier et à se remodeler constamment. Certains circuits neuronaux à l’intérieur du cerveau sont capables d’évoluer et de se réorganiser tout au long de notre vie en fonction de leur usage ou non-usage.

La pratique de la sophrologie permet de réguler les réactions du cerveau. Elle ramène les paramètres du corps au niveau basal et permet de rester en contact avec ses capacités - ici la réflexion - tout en étant exposé à une tache jugée menaçante. La sophrologie peut donc être considérée comme une forme d’exercice qui stimule le cerveau à se réorganiser. Pourquoi pas en découvrir les bienfaits?

Sophrologue accréditée ASCA, la fondation suisse des médecines complémentaires, inscrite au registre du médecin cantonal de Genève pour cette pratique à des fins thérapeutiques, je propose des séances individuelles ou de groupe de sophrologie dans mon cabinet Actualise ou en entreprise. Pourquoi pas tester ce que la sophrologie peut faire pour vous? Plus, information sur www.actualise.ch.